"Le lutteur symbolise ce qu'ont été les entreprises, l'expert en relations humaines ce qu'elles seront". Shoshona Zuboff
Savoir faire preuve d'empathie, d'écoute et de bienveillance, comprendre et gérer ses émotions et celles des autres pour mieux communiquer et travailler ensemble sont des compétences que les managers doivent absolument posséder.
Pour regrouper l'ensemble de ces aptitudes interpersonnelles et relationnelles, on parle d'intelligence émotionnelle. Développé dans les années 90 aux états unis, ce concept a été vulgarisé peu après par le psychologue américain Daniel Goleman.
Développer l'intelligence émotionnelle de ses managers est devenu un enjeu de taille pour les entreprises. Dans nos sociétés complexes et incertaines où tout change en permanence, les émotions peuvent rapidement prendre le dessus et nuire à la performance mais aussi à la santé physique et psychique. C'est aussi une aptitude clé pour répondre au besoin accru de collaboration, d'innovation et de flexibilité, en facilitant les synergies, les prises d'initiatives et l'expression collective.
Bien plus qu'une compétence, elle participe de l'instauration de nouveaux modes de management qui répondent aux attentes de plus en plus formelles des collaborateurs, celles d'être écouté, impliqué et délié de tout mode de fonctionnement autoritaire et descendant.
Aider les managers à développer leur intelligence émotionnelle ne devrait donc pas être une option mais une priorité pour les entreprises en ce qu'elle est un facteur clé d'engagement, de performance et de bien-être.
Crédit photo Andréa Piacquadio sur Pexel
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